Nous n’oserons dire ici que le besoin se faisait cruellement sentir d’un cahier bimestriel qui donnerait par an 30 portraits de véritables ou estampillés Sétois. Cet appétit, malgré tout, nous prétendons le créer, et qu’on nous pardonne cette audace, le satisfaire. Quitte à moduler le filtre, si la source venait à tarir, pour une gente plus largement méridionale.
Le Trombinoscope offrira de la sorte, contre une modique somme, un concert de virtuoses de tous genres. Les lecteurs y trouveront, à côté des talents qui lui sont chers, ceux qui seront dignes de leur être révélés. Que l’on comprenne par ce mot de Trombinoscope un agrégat, un pèle-mêle, une macédoine. Un de ces orchestres populaires également habiles à célébrer et à tympaniser, à moduler l’éloge et le blâme, l’admirable et le ridicule dans un kaléïdoscope où miroitent de flamboyantes facettes à portée de la main. — L’éditeur.